Tamsir Anne

Dr. Tamsir Anne est IT-Consultant de profession et conseille présentement l’Agence Allemande Fédérale du Travail à Nuremberg. Il a également travaillé de nombreuses années avec des entre-prises renommées comme T-Mobile (Bonn), Atos-Worldline, GFT (Francfort) etc.
Sur le plan académique il est titulaire d’un doctorat d’Etat ès-lettres de l’université Goethe de Francfort (Africanistique), d’une maîtrise de sociologie et philosophie (FernUniversität Hagen-Allemagne), d’une maîtrise en germanistique (UCAD-Université de Cologne) ainsi que d’une licence de recherches en Linguistique et d’un Certificat de spécialisation en Phonétique (UCAD). Parmi les ouvrages qu’il a déjà publiés on compte un récit en langue Wolof Lan mooy àddina paru aux éditions Menaibuc (2007 : Paris) ainsi qu’une traduction de poètes classiques allemands Téere woy-yi / Das Buch der Lieder (2011 ) en langue Wolof parue aux éditions Kulturbild Verlag.

Publications

La reterritorialisation de la civilisation égyptienne pharaonique dans son milieu géographique naturel qu’est l’Afrique et la mise en rapport de l’égyptien avec les autres langues et sociétés africaines est un passage obligé dans la construction du futur culturel du continent. Si l’égyptien ancien, langue écrite depuis au moins trois milles ans avant le début de notre ère, riche d’archives historiques couvrant tous les domaines de la vie et de la pensée, s’avance au rang de langue classique négro-africaine au même titre que le gréco-latin pour l’aire indo-européenne, il va sans dire que cela ouvre des possibilités insoupçonnées à la Recherche africaine. Il devient possible d’entreprendre une analyse diachronique des faits linguistiques africains, de faire l’histoire culturelle et de cerner les différentes phases d’évolution des institutions sociales africaines. Ce faisant l’on parvient à une compréhension des structures profondes de la culture africaine contemporaine, du psychisme du peuple africain, qu’à défaut de pouvoir expliquer la perspective africaniste euro-centriste relègue simplement au rang de mystères insaisissables et opaques à l’analyse rationnelle. Les faits culturels africains ne peuvent, à vrai dire, retrouver leur cohérence et leur sens profond qu’en renouant avec la langue et la civilisation égyptienne pharaonique.

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